Mémoires
d'immigrés
Vendredi 13 novembre
2009 (14h15)
Spectacle pour les CM2 et collégiens, à la salle des fêtes de St Jean de Braye
Ce programme est proposé en bonus de la saison «régulière». Il fera donc l’objet d’une inscription spécifique, en raison du nombre de places limitées. La
priorité sera donnée aux classes inscrites aux trois spectacles de la saison. Notez bien que le même concert sera donné le soir même à 20h30, pour tous publics, dans le cadre de la semaine de la
solidarité.
Premier chanteur issu de l’immigration nord-africaine à s’être imposé
sur les scènes musicales françaises, Karim Kacel n’a jamais cessé d’évoquer avec tendresse ses origines kabyles, notamment avec sa chanson mythique Tizi Ouzou. Mais il a aussi proclamé, de spectacle en spectacle, de disque en disque, un amour passionné de la culture française.
Il s’inscrit dignement dans une tradition dont il convoque ici plusieurs figures majeures, immigrés eux-mêmes ou fils d’immigrés, et sans qui la France ne serait pas ce qu’elle est maintenant.
Ainsi, en reprenant A
Paris de Francis Lemarque (né à Paris, justement,
d’une maman lituanienne et d’un papa polonais), Ma
gueule de métèque du Grec Moustaki ou des titres
de l’Italien Ivo Livi - devenu Yves Montand -, Karim Kacel rend à son tour un hommage vibrant à la France et à ses artistes.
La
musique
Découverte du riche patrimoine de la chanson française « issue de l’immigration ».
Les instruments
Chant et piano.
Les artistes
Karim Kacel, né à Paris d’un père kabyle et d’une mère algéroise, est nourri autant de rock et de jazz que de musique arabe. Ses chansons (Banlieue, Petite sœur), loin des tentations exotiques, s’inscrivent de plain-pied dans le patrimoine le plus classique de la chanson française, celle des Brel et Brassens,
des grands textes, d’une certaine poésie et d’une interprétation sans faille.
Karim
Kacel, chant
Angelo Zurzolo, piano
puis "L'arabe" (Serge REGGIANI)
"L'arabe", interprété par Serge REGGIANI :
On peut l'écouter ici dans deux versions complètement différentes :
Elle a été reprise par "Les Compagnons de la Chanson",
une sorte de chorale composée exclusivement de voix d'hommes, en polyphonie :
Elle a été également interprétée par une femme, Marielle COLBERT :
interprétées par Karim KACEL :
L'interprétation d'origine, par Serge REGGIANI :
La chanson qui a fait connaître Karim Kacel au grand public en 1982 :
"Banlieue"
(Dans la fenêtre qui s'ouvre, cliquer sur l'icône "CD CPEM Karim..." pour télécharger ce document)
La documentation pédagogique des JMF est ICI.
(Le document s'ouvre directement dans une nouvelle fenêtre)
La charte du (jeune) spectateur est disponible sur ce blog.
(Le document papier a été diffusé auprès de toutes les classes qui ont assisté au premier spectacle de la saison, "Rhapsodie Planète")
A voir, une émission de 30 minutes sur le parcours de Karim Kacel,
"La République en chantant", visible en ligne sur le site tv-francophonie.com : ICI.
La presse parle de Karim Kacel...
Le Figaro :
“Il y a, dans les chansons de Karim Kacel, des fêlures anciennes et de radieux soleils, des films de Frank Capra et des cachous Lajaunie, toute une enfance d’adulte qui, depuis vingt ans, parle de notre monde. (...) A l’écart du vrombissement des variétés habituelles, mais sans jamais chercher à se pousser du col, Karim Kacel n’offre ni révolution ni séisme. Juste un coeur heureux de partager”.
Bertrand Dicale – juin 2003
Le Parisien :
“Karim Kacel retrouve toute sa place, en challenger oublié, comme un come-back, sur le ring. Pas celui du raï, du rap, du folk ou de la musique traditionnelle : au coeur de la chanson française qui nous parle d’ailleurs, de Mouloudji à Reggiani. Ses autres pères”
Yves Jaeglé – mai 2003
Libération :
“Le chanteur emblématique des années 80 retrouve la scène avec bonheur. Karim Kacel joue de tous les registres de sa voix, puissance et légèreté, brûlure et caresse. Un “métier” rare pour un artiste disparu près de dix ans. Sobre et intime, son spectacle est des plus émouvants”.
Bouziane Daoudi – mai 2003
Ouest France :
“Karim Kacel porte une chanson de qualité baignée volontiers de couleurs orientales. Cela respire le voyage, l’amour, la paix, la patience, la sincérité, les hommages et confirme la sensibilité d’un artiste mésestimé”.
Michel Troadec – mai 2002
Télérama :
“Le charme agit. Grâce au chant toujours, timbre chaud, inflexions ailées [...]. Ce “passager du vent qui ne rêve que de “s’envoler à nouveau” nous reprend toujours dans la douceur de son élan, la chaleur de sa fête”.
Anne-Marie Paquotte – mai 2002